Rouges & bleus,
Mes atouts me guident sur la corniche,
Voie lactée saveur DMT c’est la chute libre.
Dieu d’mort, en pleine montée d’chaleur
Le corps s’exprime sous la pression des battements du cœur.
En cours d’évasion loin des critiques, des questions,
Laisse-moi glisser j’te lègue mes ambitions.
Pensées déroutantes, j’prends la tangente.
J’m’en vais dériver tout du long de la ligne d’horizon.
# Partie 2 :
Mon dieu, grand et puissant,
toi qui es là haut
mets moi un peu de tabac dans mon nargile.
# Partie 3 :
Obscurité naissante je craque en redescente,
le cerveau en redemande, se braque dans l’attente.
Noir opaque, mon esprit bascule dans la panique,
Parano du para’ de trop, c’est la douche froide.
Les regards se croisent, les pupilles me toisent,
Perte de contrôle intégral, drift cérébral.
Coup de grisous dans la cave, tu t’enfonces et perds le fil.
Solo dans l’épave tu regrettes le fil,
En quête vaine de sommeil l’inconscient s’étire,
À quatre pattes dans le ciel guettant la sortie.
Mon dieu, grand et puissant,
toi qui es là haut
mets moi un peu de tabac dans mon nargile.
Et quand le nargile s’embrase,
et quand on arrive en transe,
envoie tous tes anges pour qu’ils nous bercent.
Pour que mes potes qui en ont besoin viennent
et que tous les regrets de la vie disparaissent dans les fumées.
# Partie 5 :
Des croches et des clefs de sol,
le scotch arraché au sol,
dans la chaleur des vapeurs d’aérosol.
Toucher le ciel sans bouger du siège,
un arc en ciel au bout du cierge,
c’est l’étincelle existentielle.
Aller voir la haut,
si ils ont les mêmes signes, les mêmes panneaux,
si les lignes qu’on dessine deviennent des anneaux,
si les imbéciles parlent aux pianos.
Toucher le ciel sans bouger du siège,
un arc en ciel au bout du cierge,
c’est l’étincelle existentielle.
Aller voir la haut,
si ils ont les mêmes signes, les mêmes panneaux,
si les lignes qu’on dessine deviennent des anneaux,
si les imbéciles parlent aux pianos.