Écoute la fronde, la terre est battue dans les ténèbres.
Le temps s’arrête, les ennuis masqués par la poussière.
Le ciel nous guette, en quête de vindicte éphémère,
La mer s’déchaîne sans cesse sur le tempo du tonnerre.
Après l’émeute, on vient panser les plaies de la colère.
On vit en meute, parmi les échos de la misère.
La foule exulte, les larmes asséchées sous les paupières,
Pas de place au doute, juste une tornade libertaire.
La lune et les marais, le béton, la cité,
Les éléments s’accordent, dansent avec nos agités.
Des âmes déchirées, des amours éventrées,
Cocktail émotionnel pour grenade incendiaire.
Le cœur à vif, on peint les contours de nos névroses.
On fait la diff’, mauvaise herbe dans leur bouquet de rose.
Viens prends place dans la ronde avec nos vagabonds,
Minuit il est l’heure de se maquiller de charbon.
Sur la route sans fin,
Sous les étoiles sauvages,
Occupations, révoltes,
On restera debout toute la nuit.
Arraché sur la dune à parler à la lune,
S’envoler les plumes des sourires qui s’allument.
Sous leurs paralumes on se perd dans la brume,
Aux lèvres cette écume qui nous sert d’amertume.
Ça fait toujours mal le marteau et l’enclume,
Le bad de mes failles, mes blessures mes lacunes.
La peur, les mensonges, il n’y en aura plus,
Les pleurs, les rencontres, compagnons d’infortune.
Perdu dans nos doutes on reprendra la route,
Les soirs de victoire comme les nuits de déroute.
Il n’y a rien qu’on redoute quand le ciel nous écoute,
Avancer coûte que coûte même cachés dans la soute.
Se sentir vivant, un peu exister,
Les choses que le temps ne peut pas arrêter.
Toujours droit devant, toujours avancer,
Aux enfants du vent, de la liberté.
Après la fin des nuits,
Dans la force des étreintes,
Quand l’alcool coule,
il ne reste que ça.
Nous, on ne connait pas de frontière,
Ce sont eux qui les construisent.
C’est le chant de la cagoule,
Encore résister.
C’est le chant de la cagoule,
Encore résister.
Nous, on ne connait pas de frontière,
Ce sont eux qui les construisent.
Listen up insurgents, the earth is getting beaten in the dark
Time stops, worries are concealed by dust
The sky is after us, looking for a quick retribution
The sea is going wild to the thunder’s beat
After the riot we’ll come and bandage the wounds of anger
We live as a pack, amid the echoes of misery
The crowd exults, dried up tears underneath their eyelids
No room for doubt, just an anarchist tornado
The moon, the swamps, the concrete, the city
The elements get in tune and dance with our restless crew
Torn souls, love affairs ripped apart
A mix of emotions for an incendiary grenade
With a raw heart, we paint the outlines of our neuroses
We make a difference, like weeds in their bouquet of roses
Come join the vagabonds in our circle dance
Midnight is the time to paint our faces with coal
On the road with no end
Under the wild stars
Takeovers, uprisings
We’ll stay up on our feet all night
Wasted on a dune talking to the moon
Smiles go up in the air like feathers
Under their spill shields we get lost in the mist
The foam on our lips we use as bitterness
The hammer and the anvil are always painful
My flaws, my injuries, my shortcomings
Fear and lies there will be no more
Tears, encounters, companions in misery
Lost in our doubts, we’ll get back on the road
in victorious evenings as in nights of defeat
We fear nothing when the sky listens to us
Forge ahead at any cost, even hidden in the baggage hold
To feel alive, to exist for a little while
Things time cannot stop
Always straight ahead, always moving forward
To the children of the winds of freedom
After the end of nights
In the strength of embraces
When alcohol flows
It’s the only thing that remains
We know no borders
They are the ones building them
It’s the song of the balaclava
Resist some more
It’s the song of the balaclava
Resist some more
We know no borders
They are the ones building them